Les célébrités décédées deviennent des cibles pour la manipulation vidéo par Sora 2
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OpenAI protège les personnalités publiques vivantes dans ses projets d’IA, mais pas les figures historiques. L’usage de l’IA pour recréer des célébrités décédées, comme Bruce Lee, suscite des débats éthiques sur le respect de leur mémoire face aux avancées technologiques et leur potentiel détournement artistique.
OpenAI a récemment pris des mesures pour protéger l’image des personnalités publiques vivantes dans ses projets d’intelligence artificielle. Cette démarche ne s’applique cependant pas aux figures historiques. Ce choix soulève des interrogations, notamment quant à l’utilisation des technologies modernes pour recréer des personnages emblématiques disparus. Un exemple frappant est l’utilisation d’IA pour ressusciter des célébrités telles que Bruce Lee ou Mister Rogers, à des fins de divertissement.
Avec l’essor des vidéos créées par intelligence artificielle, des figures célèbres décédées reviennent à la vie sous la forme de marionnettes virtuelles. Un projet en particulier, en cours de développement par Sora, utilise des techniques avancées pour faire revivre des icônes historiques dans des scénarios contemporains. Ces créations hybrides suscitent fascination et débat, poussant certains à réfléchir à l’éthique derrière l’exploitation de l’image des défunts.
Les avancées technologiques offrent de nouvelles opportunités pour rendre hommage à des personnalités historiques, mais elles posent aussi des questions sur le respect de leur héritage. Le fait de pouvoir manipuler facilement l’image et la voix de figures emblématiques pourrait mener à des dérives, tant sur le plan artistique que moral. Certaines voix s’élèvent pour réclamer des règles éthiques plus strictes, afin de ne pas transformer ces personnalités en simples outils de divertissement.
La distinction faite par OpenAI souligne l’importance de respecter la mémoire de ceux qui ne sont plus parmi nous, tout en maintenant une certaine liberté créative. Il demeure crucial de trouver un équilibre entre innovation technologique et responsabilité morale, une tâche qui s’avère de plus en plus complexe à mesure que les capacités de l’intelligence artificielle ne cessent de croître.
Cette initiative d’OpenAI de protéger les personnalités vivantes mais pas historiques souligne un dilemme fascinant. L’éthique autour de la résurrection numérique des figures emblématiques est indéniablement complexe. D’une part, cela permet de redonner vie à des légendes pour inspirer les nouvelles générations; d’autre part, cela risque de banaliser leur image. Les technologies offertes par l’IA sont aussi puissantes qu’intrusives, et la ligne entre hommage et exploitation demeure mince. Pour l’avenir, l’élaboration de normes éthiques solides est cruciale pour garantir que ces innovations honorent vraiment les personnalités passées sans altérer leur héritage.



