Les adultes pourraient bientôt avoir besoin d’une vérification d’identité sur ChatGPT selon le PDG
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Suite à un drame impliquant un adolescent, les chatbots pourraient automatiquement adopter des expériences limitées pour les utilisateurs mineurs lorsque l’âge est incertain. Cela répond aux préoccupations croissantes sur la sécurité des jeunes en ligne et pourrait pousser à des vérifications d’identité plus strictes pour les adultes.
Un changement significatif se profile dans l’utilisation des chatbots, influencé par un événement tragique impliquant un adolescent. Suite à un procès concernant le suicide d’un adolescent, il est désormais question que les chatbots adoptent automatiquement une « expérience pour les moins de 18 ans » lorsque l’âge de l’utilisateur est incertain. Cette mesure vise à instaurer une protection supplémentaire pour les utilisateurs jeunes, en les mettant à l’abri de contenu inapproprié ou potentiellement nuisible.
Le débat autour de la sécurité et de l’identification sur les plateformes d’intelligence artificielle a pris de l’ampleur, notamment avec les déclarations du PDG de la société OpenAI, Sam Altman. Celui-ci a évoqué la possibilité d’imposer une vérification d’identité pour les utilisateurs adultes afin de s’assurer que seuls les majeurs puissent accéder à certaines fonctionnalités des chatbots. Cette proposition intervient dans un contexte où la responsabilité des entreprises de technologie vis-à-vis de la protection des mineurs en ligne est de plus en plus scrutée.
Actuellement, le manque de certitude concernant l’âge des utilisateurs pose un défi de taille pour les entreprises technologiques. Adopter cette approche standardisée pour les utilisateurs mineurs pourrait non seulement atténuer les risques, mais aussi forcer les entreprises à repenser leur façon de gérer la sécurité en ligne. Cette dynamique est cruciale alors que les parents et les législateurs deviennent plus attentifs aux dangers potentiels que peuvent représenter les plateformes numériques pour les jeunes.
Cette initiative pourrait marquer une étape importante vers la création d’un environnement numérique plus sûr pour les jeunes utilisateurs, posant de nouvelles bases pour l’interaction entre les intelligences artificielles et les utilisateurs humains. La suite dépendra des réactions des parties prenantes et de leur volonté d’adopter ces mesures de sécurité renforcées.
Cette évolution souligne l’importance cruciale de protéger nos jeunes dans un monde numérique toujours plus présent. Le passage à une « expérience pour les moins de 18 ans » par défaut pourrait représenter un pas en avant essentiel pour éviter que des contenus nuisibles atteignent les adolescents non identifiés correctement. L’idée d’une vérification d’identité pour les adultes, bien que potentiellement contraignante, pourrait efficacement sécuriser certaines fonctionnalités sensibles. Toutefois, cela soulève aussi des questions sur la gestion des données personnelles et la protection de la vie privée. Il est impératif que ce débat trouve un équilibre entre sécurité et liberté numérique.



